Friday, December 29, 2017

Test : On Running – Cloud

Je change un peu de marque pour tester les OnRunning Cloud 🙂 Cette chaussure est plutôt typé course sur bitume rapide (< 5:00), donc la semelle est rigide, et l’amorti s’en ressent, comparé aux Hoka (Voir mon test des Hoka One One Clifton) ça fait une sacre différence ! Cependant,…

https://blog.zrenard.com/2017/12/29/test-on-running-cloud/

Friday, March 10, 2017

Courses 2016

Petit rĂ©capitulatif des courses de 2016 Janvier – Prom Classic – 10km – 41m46s â€“ PR sur 5km, mais PR sur 10km ratĂ© 🙂 Janvier â€“ Course du Soleil Nice-Monaco – 21km – 1h42m â€“ Super course, mais douleur au mollet apres 10km, donc la fin vraiment très difficile. Mars – Riviera Classic…

http://blog.zrenard.com/2017/03/10/courses-2016/

Thursday, February 16, 2017

Test – HRV4Training

Il y a certaines applications qui peuvent être testé en quelques heures, voir moins, c’est un peu comme les jeux vidéos, passé quelques heures on a en général une bonne idée de la qualité globale (au scénario prêt). Par contre, certaines applications en lien direct avec notre corps sont un peu plus compliqué.

Cela fait donc environ 1 an que j’utilise HRV4Training sur iPhone ; il faut au minimum quelques mois pour comprendre tout l’intĂ©rĂŞt de cette application et en quoi elle va influencer votre façon d’apprĂ©hender votre entraĂ®nement. Elle peut vous donner des informations pour vous permettre d’apprendre comment votre corps s’adapte Ă  l’entraĂ®nement, vous Ă©viter le sous-entrainement, le sur-entrainement, ou quel type d’entraĂ®nement est le plus profitable pour vous.

L’utilisation est triviale, tout les jours au réveil, et on utilise l’appareil photo de l’iPhone pour prendre son cardio et calculer l’HRV, puis compléter quelques informations sur votre ressenti et c’est fini. Si vous avez des doutes sur les valeurs d’une telle prise de mesure avec l’iPhone, l’auteur de l’application a publié un article à ce sujet et également sur la validité scientifique de tel mesures (la liste des publications est disponible sur le site). On peut aussi se connecter à Strava, TrainingPeaks, l’application Health de iOs, et d’autres pour importer les entraînements effectués.

Il faut quatre jours avant que l’application puisse vous donner des recommandations:

 Et après 4 jours 

L’application va donc utiliser toutes ces données pour extraire quelques recommandations, utiles certes mais l’intérêt principal est ailleurs, dans toutes les analyses, corrélations et calculs que l’application fourni.

Le menu se découpe plusieurs options, Insights, Baseline et History sont les plus intéressantes :

Dans Insights, on trouve des regroupements d’informations permettant l’analyse de votre condition :

   

Training Load : C’est ce que l’on retrouve dans les logiciels classiques, le CTL, et l’interprétation combiné.

Acute HRV Changes : Comment votre entraînement impact for HRV (avec un lien sur le blog pour vous aider à interpréter ces variations) :

Par exemples, pas de compétitions, donc peu d’entraînement au max, ou tout juste à la limite donc forcement pas d’impact sur l’HRV.

HRV Trends, qui permet de vérifier si la tendance que l’on attend se vérifie, ou au contraire d’en détecté une. Exemple de tendances (je suis malade, donc la fin courbe est catastrophique 🙂

CorrĂ©lations : PrĂ©sentation des courbes avec Ă©ventuellement des corrĂ©lations.

Exemple de corrélation avec la durée/qualité du sommeil :

L’estimation de la VO2Max, qui est similaire à l’estimation de certaines Garmin :

 

Toute ces donnĂ©es, c’est un Ă©lĂ©ment important pour ajuster le plan d’entraĂ®nement, on dit que l’on doit toujours suivre le plan, mais celui ne prend pas en compte votre forme au moment prĂ©sent, ou la soirĂ©e que vous avez fait la veille de l’entraĂ®nement long. Et c’est souvent dans ce contexte que les blessures arrivent. Prenons l’exemples d’un plan semi-marathon classique comportant, samedi intervalles, dimanche sortie longue (50% Z2, 50%Z3) et lundi repos. En gĂ©nĂ©ral, si tout ce passe bien, on enchaĂ®ne les sĂ©ances avec une fatigue modĂ©rĂ©. L’application va vous permettre d’ajuster la sĂ©ance, non pas en fonction du ressenti mais en fonction de votre Ă©tat du jour. Il n’y a pas de HRV meilleur qu’une autre, ce n’est pas un indicateur absolu de forme gĂ©nĂ©rale, c’est votre valeur, et c’est pour cela que cela prend du temps pour comprendre et analyser ces informations. Si vous ĂŞtes en pĂ©riode d’hivers, elle serra probablement plus base que lors de la phase d’affĂ»tage par exemple. De mĂŞme, si vous commencer l’entraĂ®nement en partant de rien, votre HRV va s’amĂ©liorer, donc lentement, votre corps s’adaptera, et la baseline s’élèvera, mais il est inutile de chercher Ă  atteindre une certaine valeur.

Un autre type d’utilisation est de validé une méthode d’entraînement, dans un plan, il y a des phases et dans ces phases, on a quelques informations sur la forme générale que l’on doit ressentir. Cela fonctionne plutôt bien quand on a un plan, un objectif, et rien d’autre. Si l’on fait d’autres sports, ou si l’on a plusieurs objectifs, cela devient un peu plus compliqué. Mélanger deux plans d’entraînements devient vite une casse tête, et surtout risqué. HRV4Training va vous permettre d’ajuster l’entraînement double en fonction de ce qu’il faut rechercher dans la session d’entraînement du jour. Par exemples mélanger un entraînement Triathlon M et Marathon, en général , on arrive avec un pic de forme lors de l’épreuve :

Si on combine deux plans, pas évident que cela puisse fonctionner ; avec un peu d’expérience et l’application, on peut adapter le plan et cela donne ça :

On voit bien le premier pic de forme pour le triathlon ; que je n’ai pas fait car annulĂ© mais je l’ai transformĂ© de mon cĂ´tĂ© en entraĂ®nement triple, avec moins d’intensitĂ© forcĂ©ment donc la chute est moindre après le pic.

Puis le second pour le marathon, qui était l’objectif de l’année.

L’application m’a permis de bien gérer la seconde partie du plan avec reprise de l’entraînement spécifique du marathon tout en étant attentif à mon niveau de fatigue accumulé avec le (faux) triathlon. Et cela à plutôt bien fonctionné car j’ai réussi l’objectif du marathon <3h30 🙂

De la mĂŞme façon, il existe maintenant des plans d’entraĂ®nement sur 4 semaines reprenant les grandes pĂ©riodes d’un plan classique, ce qui permet d’enchaĂ®ner les compĂ©titions. Mais il n’est pas facile de savoir comment votre corps va rĂ©agir Ă  ce type de pĂ©riodicitĂ©, et surtout il faut s’assurer de ne pas se blesser, et/ou de tomber dans le sur-entrainement. LĂ  encore, les indicateurs de l’application valide (ou invalide) vos choix.

Effectivement, l’entraĂ®nement sur 4 semaines fonctionne bien, mais les risques de blessures sont plus Ă©levĂ©s au moment du pic de forme, comme on le voit ci-dessous. Et bien sur, cela  ne se passe pas avec un plan simple.

L’application vous permet donc d’ajuster votre entraînement, au jour le jour, et détecter une tendance et à vous d’adapter votre entraînement, le décaler, ou au contraire ajouter quelques répétitions à la séance de fractionné, etc…

Elle permet aussi d’avoir du recul sur l’efficacité d’un plan global d’entraînement, et de l’adapter en fonction de vos chiffres.

Après, il y a des effets amusant d’utilisable, quoi que… Ă©tant malade, pas d’entraĂ®nement forcĂ©ment, mais comme j’utilise tous les jours l’application, on s’aperçoit que le cardio monte en flèche, et que le rMSSD chute drastiquement.

High HRLow rMSSD

En Ă©tant en pĂ©riode « hivernale Â» le cardio devrait ĂŞtre entre 40 et 50, et le rMSSD environ Ă  85; lĂ  le cardio est au delĂ  de 70bpm, et le rMSSD Ă  20, donc si j’avais voulu aller m’entraĂ®ner, en regardant un peu les donnĂ©es, il Ă©tait Ă©vident que c’était une très mauvaise idĂ©e. Mais comme j’avais dĂ©jĂ  du mal Ă  atteindre le canapĂ© … je ne me suis pas posĂ© la question 🙂

L’application est vraiment indispensable pour l’athlète qui souhaite mieux comprendre l’adaptation de son corps à la charge d’entrainement d’un plan, et ajuster celui-ci pour limiter aux mieux les risques de blessures et éventuellement se placer dans les meilleurs dispositions pour un objectif.

Pour l’instant l’application est disponible uniquement sur iOS, mais elle sera bientĂ´t sur Android, jeter un oeil sur Twitter, Facebook ou sur le site http://www.hrv4training.com

L’interview de Marco Altini, PhD, créateur de l’application, qui explique l’HRV et les informations que l’on peut en tirer.



http://blog.zrenard.com/2017/02/16/test-hrv4training/

Wednesday, January 25, 2017

Test – Hoka One One Clifton

Pour limiter les blessures, on dit souvent qu’il faut changer de chaussures à chaque sortie, alors autant aussi changer de marque et de concept (de temps en temps).

Venant du Trail, Hoka se développe de plus en plus, sur les courses, et aussi en triathlon (long et IM, comme sa grand présence à Kona cette année, voir l’article de Trimes), autant essayer !

Dès que l’on voit les Cilfton, on remarque bien qu’elle sont plus imposant que des chaussures de running habituelles ! Au premier abord, la semelle Ă©paisse fait penser Ă  une chaussure lourde avec beaucoup d’amortie, certes confortables mais plutĂ´t plan plan.  Quand on les prend en main, (avant de les avoir aux pieds), premier revers, elles sont très lĂ©gères et parfaitement Ă©quilibrĂ©es ! La semelle important est vite oubliĂ©e, puis quand on les enfilent, lĂ , on comprend que le confort et l’amorti sont par contre de la parie 🙂

Go ! Des chaussures, reste des chaussures, pas de miracles  ! Il faut, malgrĂ© tout, un petit temps d’adaptation pour s’habituĂ© Ă  la dynamique lĂ©gèrement diffĂ©rentes par rapport aux chaussures dites classiques. Le drop est faible et permet une attaque assez plate ou avant, Ă  un petit dĂ©tails près. L’effet de bascule quand on est sur l’avant de la chaussure, au delĂ  des phalanges l’amorti est diffĂ©rent, un peu plus souple, du coup le dĂ©roulĂ© de la foulĂ©e est facilitĂ©e.

Avec les données de dynamiques de course Garmin, on note un très léger changement de la foulée pour même parcours/distance, même vitesse, mêmes conditions météo.

Mizuno Sayonara

Hoka Clifton



La version 3 est sensée être plus adapter aux triathlètes avec deux ou trois détails, comme le chaussant sans couture. Faut pas trop compter là dessus, c’est certes confortable mais les Zoot restent pour moi LA référence pour courir sans chaussettes et je ne tenterai pas avec les Clifton car le chaussant est quand même très proche des chaussures classiques (qui (sur-)chauffent les pieds après 3km).

Le meilleur des deux monde ? Confort et légèreté ? Non, pas encore 🙂 Les Clifton sont très confortable sans sacrifier la dynamique de foulée et la performance, mais elle manque de relance et de réelle dynamique. Ce n’est pas dommageable, pour du long, c’est très appréciable de profiter d’un amortie excellent sans pour autant avoir la sensation d’avoir deux enclumes aux pieds. On reste quand même sur sa faim sur 10k, car malgré leur légèreté, l’accélération et les relance sont plus laborieuse qu’avec des Mizuno Sayonara ou Hitogami (pour un poids très proche). Surtout que sur cette distance l’amortie n’est pas primordial surtout si on est relativement léger (<70kg). Reste à voir la durée de vie de l’amortie, en générale, les chaussures classiques commencent à perdre l’amortie autour de 1000 km. Au feeling, on devait être un peu plus bas, environ 800km, car la quantité de mousse étant plus importante, il me semble qu’elle devrait se tasser, plus facilement. Cela reste à vérifier, et comme je vais tourner avec les autres paires, c’est pas demain que je vais arrivé à 800km 🙂

En conclusion, d’excellentes chaussures, qui changent un peu les sensations de courses, et offre une alternative appréciable. On les réservera plutôt pour du long (Semi et/ou Marathon) ; ou pour changer un peu ces habitudes.



http://blog.zrenard.com/2017/01/25/test-hoka-one-one-clifton/